Quand Martine rencontre Guy…

Evidemment, personne hier n’a échappé aux polémiques diverses et variées sur la lettre de Guy Moquet. Je ne vous livrerai pas mon point de vue sur ce sujet, c’est bien trop intello pour moi. Je vous invite toutefois à rejoindre sur Facebook le groupe Moquetmania… A ne pas rater toutefois le sublime court-métrage tourné à cette occasion avec les choristes dans le rôle des fusillés, diffusé tous azimuts hier. Un grand moment. Sarah, tu sauras apprécier ce chef d’oeuvre à sa juste valeur.

En fait, dans ce billet, je voulais rendre un hommage tout particulier à Nicolas, dénicheur de toutes les blagues qui me font mourir de rire et ce pendant des jours. Il ne vous est jamais arrivé, plusieurs jours après qu’on vous en ait raconté une bonne, de sourire tout seul dans le métro (enfin, je dis ça, je suis moyen crédible puisque je ne prends pas le métro…) en y repensant ? Ca donne l’air hyper niais, les gens vous prenne pour un(e) débile, mais vous, vous vous marrez bien.

Bref, Nicolas fait toujours des blagounettes qui me font hurler de rire. Là, il s’est surpassé. je vous fais donc partager ce grand moment de rigolade.

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Maintenant que vous avez bien rigolé, petite détente du matin, je vous fais part quand même de 3 très gros problèmes de ma vie.

– Tout d’abord, je suis contre la parution « exceptionnelle » de ELLE le samedi. C’est nul. ELLE c’est le lundi, un point c’est tout.
– Ensuite, je suis contre la parution de ELLE le samedi à cause des révélations de Cécilia.  Si encore cela avait été pour une interview spéciale de Julien Doré avec photos dénudées à l’appui, je dis pas, faut voir. Mais franchement, s’enquiller 12 pages avec Cécilia alors qu’on se la farcit déjà depuis des années, y a des limites à tout.
– Et enfin, le pire, c’est que JE N’AVAIS PAS MON ELLE DANS MA BOITE HIER. Donc non seulement ils décalent la publication et du coup, le lumpenproletariat des non abonnés peut accéder à la bible avant moi, mais en plus je ne l’ai même pas le vrai bon jour.

Est-ce que c’est pas signe que tout fout le camp ?

En attendant, abonnez-vous aussi à ce groupe de soutien sur Facebook.

Chronique d’une rupture annoncée

Et bing, post du mercredi. Etonnant non ? J’ai décidé de surprendre mes lecteurs. En effet, il faut le savoir, je suis vexée comme un pou car j’ai appris aujourd’hui, au cours d’une conférence buzz/blog et cie, que j’étais une bébé bloggeuse, rapport au fait que j’avais moins de 2000 visites par jour. Moi qui étais folle de joie devant mon tableau de bord wordpress onglet « statistiques », ben là, j’ai pris un coup. Du coup, je me suis dit que le changement et la surprise, c’étaient des recettes éprouvées de la com et que cela allait être bon pour mon audience.

Bref, revenons à des fondamentaux, je rappelle quand même que je suis geek juste pour le Iphone et que mine de rien, je ne vais pas commencer à me comparer les statistiques.

Que les choses soient claires tout de suite, je n’ai absolument rien à raconter en terme de fringues aujourd’hui. Rien du tout. Pas de crises de fringues de nerfs depuis ce week-end et pas d’achat compulsif non plus. Bref, ma carte bleue a l’encéphalogramme plat (Monop on est d’accord, c’est comme les jean’s qui vont bien, les tee-shirts et les pulls en cachemire, ça compte pas. Cécile, Camille, vous validez ?).

En revanche, que d’actualités qui agitent notre pays !

Je vous épargne le coup des grèves. A l’heure à laquelle vous lirez ce billet demain, vous aurez déjà passé 12 heures à attendre LE métro bondé de la journée ou bien à pédaler comme un dératé sur un vélib magique mais crevé. Donc les grèves, même si dans le fond on est toujours un peu d’accord (je crois que par principe je suis toujours du côté de ceux qui s’opposent au petit nicolas), ça fait quand même hyper chier.

Idem pour l’ADN, j’ai signé 25 pétitions contre.

En ce moment, j’aime assez EADS et les vilaines accusations dont ce pauvre Arnaud L. est victime. C’est vrai ça, sous prétexte que c’est lui qui dirige cette boite, on l’accuse d’avoir vendu ses actions et encaissé un pacasse de fric alors que le pauvre n’était même pas au courant que son flag ship battait de l’aile en terme de planning. C’est moche non ?

Mais quand même, l’actu du jour, c’est que l’uniforme officiel de l’elysée ne va plus être fourni par Prada. Ca c’est encore plus moche que d’avoir contribué à creuser la dette du pays. Depuis le mois de mai, on était assuré qu’il n’y aurait pas de fashion faux-pas aux barbecues des Bush ou dans la datcha de Poutine. Et là, patatra, tout fout le camp (c’est le cas de le dire).

Notre Père de la mode, priez pour nous.

Femme au bord de la crise de fringues, 2ème

Je sais, mais Almodovar n’a pas fait de suite à son célèbre « Femmes au bord de la crise de nerfs ». Mais l’heure est grave et j’ai pas le temps de réfléchir à un titre plus vendeur.

Comme je le disais la semaine dernière, peu de scientifiques se plongent sur les vraies problématiques féminines. Vous l’aurez compris, je ne veux pas parler ici de règles, tampax ou autres réjouissances hyper intéressantes mais plutôt des différents syndrômes dont nous sommes frappées régulièrement. J’ai déjà abordé le « jairiennammet », voici aujourd’hui le « pourquoicmochesurmoi? ».

Je vous fais un bref topo sur les symptômes. Vous venez de faire le plein de nouveautés pour être raccord avec les pages mode du ELLE de la rentrée. Tout va bien. Vous avez le Anna, la robe baby doll, les low boots grises, enfin tout ce qui faut. Vous êtes même hyper contente car d’un coup d’un seul, dans la cabine d’essayage, vous vous sentez belle, sexy. En un mot, une nouvelle femme est née, vous êtes parfaite.

Les 1ers  jours ensemble, c’est l’idylle. Et puis un matin, en se glissant dans le « petit pantalon noir parfait à mettre en toute circonstance » dont on était folle il y a encore 2 jours, et ben on se rend compte qu’on est moche dedans, que lui-même et moche et que du coup, c’est la lose totale.

Et là, on boucle sur le syndrôme vu la semaine dernière, « jairienammet ».

Comment se fait-il donc qu’un truc qu’on adorait la semaine dernière devient d’un coup d’un seul une merde, et nous aussi par la même occasion ? C’est quand même dingue non ? Voilà, je ne m’explique pas du tout ce problème, à moins que nos fringues soient envoûtées. Je ne vois que ça.

En même temps, rassurez-vous, je ne vis pas encore cela avec mon Anna, même si ça nous guette, j’en ai bien conscience. Il est pour le moment encore au firmament de ma penderie. Mais qui sait ce qui pourrait se passer cette nuit ?

Femme au bord de la crise de fringues

anna_ok.jpgUne fois n’est pas coutume, on est jeudi, j’ai pas écrit depuis une éternité et j’ai pas mal de boulot. Du coup, hop, le blog passe à la trappe.

Pourtant, j’ai plein de trucs incroyables à raconter comme notamment , mon acquisition du IT jean’s de la saison, le Anna de Darel. Je l’ai pris en gris, je suis ravie.

J’espère d’ailleurs qu’il va me sauver la vie car je souffre depuis quelques jours d’une crise de fringues. La crise de fringues, c’est comme la crise de nerfs, mais uniquement liée à sa penderie. Bref, tous les matins, c’est le même cauchemar : je n’ai rien à me mettre, je change 12 fois de tenues alors que je suis déjà en retard, je suis bien sûre immonde, rien ne va. Et cela se termine inévitablement par un « trépignage » (que je copyrighte bien entendu) devant mon placard, des hurlements sur le mode « C’est horrible, jairienamet ». Et c’est le coup en plus à finir attiffer comme un sac car on a fini par mixer n’importe quoi avec n’importe quoi.

Pourquoi vit-on ce drame tous les matins ? Est-ce génétique ? culturel ? social ? Pas un scientifique ne sait répondre à cela. D’ailleurs, je ne sais pas si vous le remarquez, mais Nature ou autres canards un peu sérieux ne traitent jamais ce genre de sujets de fond. Donc, on n’est pas prêt d’en voir le bout.

Le seul moment où j’arrive à passer outre cette crise de fringues, c’est quand la veille au soir, j’ai déjà établi le plan de bataille : « demain, je mets ma robe bidulle avec mes chaussures machins ». Je prépare dans ma tête toute la panoplie et du coup, le lendemain matin, pas de problème existentiel alors que j’ai encore les marques de l’oreiller sur la joue. Hop, je saute dans les vêtements prévus. Et en général, ça va. Je dis bien en général car on n’est pas à l’abri de la faute de goût même avec un plan de bataille pareil. Ca m’est arrivé dernièrement alors que j’avais un séminaire.

Dans ce cas précis, on sait qu’on va rencontrer du monde, qu’on est un peu en représentation. Du coup, on soigne quand même un minimum nos affaires. Et là, crac, je me suis retrouvée sapée comme une merde. Ce qui est particulièrement pervers dans ce cas là, c’est qu’en se regardant dans la glace, on se trouve bien. Et 2 secondes après avoir claqué la porte de l’appart, on est envahi par les 1ers doutes. On arrive dans sa voiture pétrifiée d’angoisse mais le pire, c’est qu’on n’a plus le temps nécessaire pour remonter chez soi et tout recommencer. Et toute la journée, on se sent la fille la plus moche du monde, godiche et compagnie. Et ça me met dans une humeur de chien.

Bref, un moment de solitude qui dure 8h. C’est pénible. Très pénible. Surtout quand après la journée de blabla, y a le cocktail qui va bien. On voudrait juste mourir sur place (ou bien être dotée du don de téléportation pour aller se changer, ce qui éviterait l’achat impulsif entre midi et 2 chez Maje ou autre pour faire peau neuve).

Donc je mise tout sur mon jean’s Anna que je mettrai évidemment demain. Reste à savoir ce que je mettrai en haut car on en conviendra, je ne peux pas me pointer au boulot en soutif, c’est pas convenable (genre je fais comme la nana de la photo). Je sens poindre la crise de 1/2 fringue, celle où l’on a le bon haut ou le bon bas, mais pas le reste.

Bref, tout ça pour dire qu’on n’a pas des journées faciles.