De la liberté, de mes cheveux et des joueurs de foot

Ceci est mon 101 billets sur ce blog. C’est beaucoup, mais c’est peu aussi. Et oui, on n’en ai pas à une contradiction près.
Aujourd’hui, je voulais vous parler de la Liberté. Celle que l’on acquiert à la sueur de son front, celle que l’on achète, celle qu’on mérite en fait.
Il y a peu, je me suis libérée de tout, des liens sociaux bien pensant, de la dictature du capitalisme (et ouais, je suis comme ça moi), des faux sentiments, de tout ce qui pour de vrai pouvait me peser. Et en fait, j’ai gagné plein de choses, des choses qui donnent l’envie de voler (avec des ailes comme un oiseau, pas des bonbecs dans une boulangerie), de hurler de joie. Je suis libre, je fais ce que je veux, quand je veux. C’est pas sans nous rappeler la délicieuse publicité de L’Oréal (Liliane, on pense à toi), « je fais ce que je veux, avec mes cheveux (et je sens plutôt belle) ».

Et j’aime autant dire que c’est complétement faux. Je ne fais pas ce que je veux avec mes cheveux. Mes cheveux font ce qu’ils veulent quand ils le veulent. Je rêve trop de me réveiller un matin avec mes cheveux impeccables, trop doux et que je remets en place d’un coup de tête incroyablement sexy. Bon ben non… la vérité, c’est que j’ai beau avoir les cheveux longs, quand je me réveille, on a l’impression que j’ai passé la nuit à me rouler dans les buissons, la tête la 1ère. J’ai des milliards de nœuds dans la nuque, les petites mèches de la veille bien brushées qui rebiquent comme des folles. Bref, c’est n’importe quoi, j’ai l’air d’une petite sauvageonne, mais plutôt tendance lionceau que Jane.

Assez parlé de mes problèmes capillaires matinaux, attaquons un sujet qui me tient à cœur : les footballers de l’équipe de France. Alors non seulement ils ont joué comme des porcs à la coupe du monde de foot, mais en plus de cela, ils sont menteurs et manipulateurs comme des arracheurs de dents (bon, ça c’est vrai que c’était l’expression de ma grand-mère et qu’aujourd’hui, d’aucun dirait « menteur comme Sarkozy », « menteur comme Eric Woerth », voire comme mon assureur et mon banquier). Enfin, ne nous égarons pas.  Donc ces gros porcs de l’équipe de France nous ont bien roulés dans la farine, genre « non non non, on ne touchera pas nos primes, ni des sponsors, ni de rien du tout, nous devons être solidaires ». Mais solidaire mes couettes ouais, pour ne pas dire autre chose (la douleur m’égare comme dirait Pierre). Évidemment, leur armée d’avocats essaie à tous prix de contourner ces engagements et de leur faire récupérer ces primes. (bon, je vous rassure, je n’ai pas l’Equipe en RSS dans mon Netvibes).

A l’heure où le Secours  Catholique publie sa dernière étude sur le seuil de pauvreté en France, je me dis qu’une fois encore, rien ne tourne rond, que tout est un peu pourri, et pas que dans le royaume de Danemark.

Edit de 16h : où l’on apprend que les joueurs veulent leur prime pour les reverser à une oeuvre caritative… mais ouais.