Le retour à la vie

Heureusement que cette pénible semaine de reprise a été illuminée par plein de petites choses qui m’ont comblée.

elle.jpgTout d’abord, le retour du ELLE version taille normale.

Oui parce que du 14 juillet au 30 août, ELLE est tout minus.
Vous me direz, à part Voici et Gala, peu d’hebdos s’éclatent sur les articles au mois d’août. Donc là, lundi, un numéro de rentrée qui avait presque repris sa taille.
Car le truc en fait, c’est que je ne lis pas les articles de fond genre psycho/socio. Ca je m’en fous. Si j’avais envie de ça, j’achéterai plutôt Courrier International. Non, moi, ce qui m’intéresse, ce sont les potins des 1ères pages, puis un peu les pages culture (mais pas trop, sinon, j’achèterai Télérama), à fond les pages Style Elle, à fond aussi Sophie Fontanel et Alix Girod de L’Ain. Incontournables, les pages Mode, fiches cuisine et horoscope. Et je ne sais pas pourquoi, mais ce sont justement ces pages qui disparaissent copieusement à ce moment là. Et en plus fin août, on a toujours les trucs sur les enfants, genre êtes-vous une mère cool ? Comment habiller vos enfants pour la rentrée ? Et ça vraiment, JE M’EN COGNE COMPLETEMENT.

Donc en temps normal, un ELLE peut durer plusieurs jours. Alors qu’à partir du 14 juillet, c’est une 1/2 heure au maximum. D’où également un maximum de frustration. D’autant que dans les potins de cet été, c’était bien bien maigre…
Par exemple, est-ce que quelqu’un sait ce que devient mon Julien ? Parce que comme je ne lis ni Voici ni Closer, je ne sais pas du tout ce qu’il a fait de sa vie ce joli garçon. Heureusement, mon pote Virgile qui a lui de saines lectures, m’a quelque peu informée de la situation.
julien1.jpg Il semblerait que le chanteur le plus sexy du monde (et non, je ne m’emballe pas, je crois que même Justin a du mouron à se faire) soit en tournée avec ses petits camarades de jeu et que ses propres parents veillent aux grains sur les après-concerts et les fréquentations de leur progéniture. En effet, Voici relate qu’alors que Julien faisait les yeux doux à l’une de ses fans à la fin d’un concert, papa et maman Doré ont coupé court à l’idylle naissante par un bien senti : »Bon, viens, on rentre à la maison ». Du coup, pas de barrette party pour la belle. Et ouais. Je suis pas psy, mais ça sent quand même le gibier de canapé en devenir ça.

Enfin voilà, j’espère que les choses vont rentrées dans l’ordre assez rapidement en terme de vraies informations.

Ma deuxième joie de la semaine, ça a été la machine à pain. Et oui, ça fait des années que je veux une machine à pain. machine.jpgJ’en rêve (un peu comme avant mon Paddington mais maintenant, celui-ci, je l’ai). Mais je ne sais pas pourquoi, l’amoureux fait un blocage complet sur cette affaire. Donc je louche dessus mais je ne passe pas à l’acte d’achat. Ne croyez pas que je sois une femme soumise qui attende l’approbation de son mari pour l’achat d’un baril de lessive. C’est pas mon genre et j’ai plutôt la carte bleue facile. Mais là, y a blocage. Il ne veut pas, j’achète pas. Mais du coup, frustration, vous l’aurez bien compris. Heureusement, j’ai subtilement emprunté celle de ma mère, cette sainte femme qui tous les appareils les plus formidables qui équipent une cuisine. Donc dimanche, me voilà repartie de chez mes parents avec la machine à apin sous le bras.

Et depuis, c’est l’éclate totale : l’appart s’est transformé en succursale de Chez Paul. L’avantage de la machine à pain, c’est que c’est rapide et sans danger : on peut complétement faire un super pain en restant habiller normalement. Pas besoin de grand tablier blanc, de toque ou autre couvre-chefs ridicules. Non, une petite robe en soir Zadig&Voltaire en soie et des mules à talons font parfaitement l’affaire. En plus, la machine fait tout, elle pêtrit, elle lève, elle cuit. Une merveille quoi. Alors je ne sais pas si c’est pour affirmer sa position, mais l’amoureux trouve que le pain n’est pas aussi bien que « la baguette du boulanger ». Evidemment, j’aurai dû m’en douter.
Enfin moi, cette machine me ravit complétement. D’ailleurs, demain, on a apéro de rentrée chez Camille et Valentin et je me suis tout de suite proposée pour apporter le pain. Du pain et du pinard, c’est canon non ?

hiro.jpgEnfin, ma 3ème réjouissance de la semaine, c’est la série Heroes ! Depuis notre retour de Thaïlande, on se la met en perfusion, à raison de minimum 4 épisodes par soir à la maison. Inutile de dire que je suis complétement addict. Je suis notamment tout à fait folle de Hiro, le Heroe japonais (vous noterez le très fin jeu de mot sur Hiro/heroe).

Mais cette semaine n’aurait pas été complétement illuminée s’il n’y avait pas eu la finale de L’Ile de la Tentation, mon émission de TV favorite (cf. le post suivant). C’était à la hauteur de mes espérances, même si je l’avoue, je n’ai pas pu la vivre à fond pour cause de boulot (ouais je sais c’est horrible). Mais ce que j’en ai vu m’a ravi, et notamment les inénarables Ben et Anthony. TF1 a définitivement placé la barre haute pour le casting de l’année prochaine. Vivement l’été 2008.

C’est la reprise…

thai2.jpg Je ne pouvais pas reprendre le cours de ce blog après une pause vacances sans rendre un hommage, via le titre de ce post, au très beau Zinedine Zidane dans la pub pour Canal+.

Voilà qui est fait. Non pas que j’aime le foot bien sûr.

Après 2 semaines passées en Thaïlande à faire le lézard sur la plage, je reprends le cours de ma vie parisienne.

Ce qui est chouette quand on rentre de vacances, c’est de retrouver ces trucs. Ses fringues d’abord, car malgré un excédent bagage inévitable, on ne peut pas tout prendre. Puis là, faut bien dire une chose, j’ai pu tout de suite profiter de mon trench et de mon pashmina. Et puis ses chaussures, même si la production thaïlandaise en la matière est tout à fait étonnante, voire brillante. Et enfin, son lit, sa voiture, sa télé, la tête de veau, enfin toutes ces choses qui vivent avec nous et qu’on aime. Même si la tête de veau ne vit pas vraiment avec moi finalement.

Et on retrouve aussi ses potes, ses petits copains de bureau et ça, c’est quand même chouette. Même si on n’a pas forcément super envie de travailler et qu’on compte plutôt boire de coups lors des traditionnels « apéros de rentrée » que j’aime particulièrement.

Alors faut pas croire quand même que j’ai passé mon temps à rien faire sur mon « lit de plage », à me faire bronzer (même si j’ai quand même beaucoup fait ça). Car s’il y a une chose que j’aime tout particulièrement, c’est lire à la plage. Du coup, je peux quasiment bronzer toute la journée sans qu’on me reproche de ne rien faire car JE LIS.
Et cette année, je suis tout à fait contente de ma sélection et je ne peux donc pas m’empêcher de vous la livrer :
– dans la section polar, je continue la découverte des écrivains de l’Europe du Nord (ah Mankell… merci Cécile pour me l’avoir redommandé), et là, je me suis donnée corps et âme à l’islandais, en la personne d’Arnaldur Indridason. La Cité des Jarres et La femme en vert m’ont enchantée. Je recommande donc vivement.
– dans la section roman, 2 merveilles.

  • L’élégance du hérisson de Muriel Barbery, que l’on ne présente plus tant la critique a été élogieuse. Et c’est vrai que c’est génial, magnifiquement bien écrit, plein de jolies choses, un roman qui rend heureux en fait.
  • La chorale des maîtres bouchers de Louise Erdrich, très jolie fresque d’une Amérique qui se construit après la 1ère guerre mondiale, à travers l »histoire d’une famille. C’est classique mais efficace.

– et dans la section « inclassable », je n’ai pu résister aux Bienveillantes, le fameux Goncourt de l’an dernier. Bon je sais, j’ai un an de retard sur la rentrée littéraire (2006 of course, n’imaginez même pas une seconde que je puisse parler de celle de 2007), mais moi je suis comme ça, je ne m’embarrasse pas des conventions et je donne donc mon avis sur le Prix du roman de l’Académie française 2006 un an après. Evidemment c’est très bien, très dérangeant, superbement écrit. Et si j’étais du genre à ma la péter, je dirais même un des meilleurs Goncourt que j’ai lu. Et évidemment, comme vous vous en doutez, je les ai quasiment tous lus.

Bon voilà 15 jours qui ont été littérairement assez bien rentabilisés.

Du coup, je vais attaquer ma rentrée littéraire 2007 en finissant (enfin je l’espère…) la bio de Mao que m’a prêtée mon copain Sam depuis au moins 6 mois ; en fait, avant mon fameux voyage en Chine, histoire de me documenter et de ne pas croire que Mao est juste un personnage qui décore la plupart des souvenirs vendus là-bas.

Julien, le bonheur est-il dans la barrette ?

ile-de-la-tentation1.jpgCe post est en fait dédié à mon voisin / copain, Julien, grand inspirateur sous l’éternel du sujet des vélib ! Il faut dire que Julien (mon pote, pas Doré), fait partie de la catégorie de potes que j’ai que je classe dans les intellos. Ceux qui ne regardent pas la NS ni l’Ile de la tentation.

Car il faut bien le dire, l’Ile de le Tentation, c’est quand même un best of de l’été. Un truc inratable. Une espèce d’OVNI télévisuel, sans intérêt aucun, trash au possible, mais tellement addictif. Je me suis toujours demandée, enfin en tout cas depuis les 4 ou 5 années que c’est programmé, comment les participants pouvaient assumer ça. Sachant que la veille la boulangère vous a vu dans sa boite à images lécher les doigts de pieds d’un mec qui n’est celui qui vous accompagne d’habitude, déblatérer une tonne de conneries sur votre couple et sur vous même, comment peut-on encore être digne en demandant sa baguette ?

Vous allez me dire, on se fout du quand dira-t-on, on assume. Ben non, justement, c’est hyper compliqué car là, on est franchement ridicule. Comment peut-on apprécier de se faire reluquer entrain de se tripoter avec le mec de la paillotte (et c’est pas Francis) d’à côté ? Comment est-il possible que les gens qui participent à ce genre de jeu, au bout duquel, je rappelle, y a même pas de fric à gagner ? On y va juste vraiment pour se montrer, trompé et être trompé devant toute la France. Faut vraiment être barré.

Mais du coup, moi j’adore.

Au même titre que j’adorais feu le Bachelor. Ah quelle grande émission ça aussi ! Une quirielle de pétasses humiliée en permanance par un beau gosse blond, l’oeil langoureux et le poil soyeux. Moi ce que je préférais, c’est quand il les embrassait toutes. En quelque sorte, il testait la marchandise. Et il avait raison. Non mais c’est vrai, c’est un peu comme quand on va chez Erès s’acheter un maillot de bain : vu le prix, on les essaie tous pour prendre celui qui nous va le mieux. Ben là, c’était pareil. Vu le ridicule de la situation, mieux valait en galocher au max, au moins, le bachelor en avait pour son quota d’humiliation.

Je n’ai pas eu la curiosité de googeliser tous les participants de ces incroyables émissions de TV pour savoir ce qu’ils devenaient. En quoi cela avait changé leur vie tout ça. Sont-ils plus ou moins heureux ?

A coup sûr, je dirai moins.